Christian Bégin:Torse

Le torse de Christian Bégin est fourni d’une toison respectablement peuplé rappellant les chaudes périodes estivales, quand on se couche dans le foin, que ça sent bon l’été et que l’on reluque les belles pattes du sexe désiré. Emitoufflé sur son chest, on passerait l’éternité, en s’abreuvant de vin échappé ici et là par un Christian Bégin saoul mais pas paqueté.

Sa poitrine dégage un doux parfum qui rappelle les longues soirée au bord de la mer; l’air salin nous décongestionne les parrois et nous ouvre les portes du bien-être. Ça sent tellement bon qu’on atteind la même euphorie que lorsqu’on écoute Curieux Bégin à Télé-Québec le vendredi soir, couché en cuillère avec un oreiller qu’on imagine barbu, chemise déboutonné et saoul mais pas paqueté. On voudrait qu’il nous parle de son amour des patates pendant des heures. À travers son poil, on voudrait que ça se termine jamais, que le temps s’arrête et qu’on oublie notre statut de mortel. L’expérience complète nous rappelle quand on était enfant, petit, en vacances, courant dans les vertes contrés d’un Kamouraska, en région ou en vodka. Au choix.

Se plonger dans son chest, c’est rejoindre l’ivresse des soirées chaudes d’été, le feu de camp pas trop loin, les rires et la guitare d’un gars qui joue pas trop bien mais juste assez pour qu’on se dise que c’est enfin ça la vie. L’ordinateur loin et la ville aussi; les tracas ensevelient dans l’alcool bon marché offert par un dépaneur en bordure de la 20 fréquenté principalement par de jolis rednecks. On se dit que la belle Monique du village voudrait ben aller faire un tour, mais ce n’est pas le temps. C’est le temps d’apprécier le temps qui passe, de se coucher dans le foin en attendant que le rush revienne et que la vie nous rappelle qu’on a utilité sociale. La vie, triste moment à passé sans la toison poivre et sel d’un barbu mature. Heureusement, Christian Bégin est là pour nous divertir avec son curieux bégin ou ses pièces de théatre.