Marc Cassivi : Différence entre versions

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   '''Un témoignage de Richard de l’Est'''
 
   '''Un témoignage de Richard de l’Est'''
  
{{quote|Je suis un adepte du jogging, et pas trop loin de chez moi, il y a un petit sentier que j’aime bien emprunter pour me faire aller les mollets. De temps en temps, je me descend un Pepsi, et puis après, je sors par la ruelle et je pars à courir jusqu’à la voie de  service [[Canadian Pacific Railway|Canadian Pacific Railway]] qui borde la raille de chemin de fer qui déchire Montréal entre sa basse-bourgeoisie et sa wannabourgeoisie.}}
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{{quote|« Je suis un adepte du jogging, et pas trop loin de chez moi, il y a un petit sentier que j’aime bien emprunter pour me faire aller les mollets. De temps en temps, je me descend un Pepsi, et puis après, je sors par la ruelle et je pars à courir jusqu’à la voie de  service [[Canadian Pacific Railway|Canadian Pacific Railway]] qui borde la raille de chemin de fer qui déchire Montréal entre sa basse-bourgeoisie et sa wannabourgeoisie. »}}
  
  
{{quote|La dernière fois que je courrais sur la piste, il y avait un petit grisonnant qui gambadait devant moi. Étant un coureur moyennement rapide, j’ai vite rattraper la petite bûche. Rangé sur droite, la tête poivre-et-sel se faisait littéralement aller crachoir à intervale régulière. À tout les deux-trois foulés, il se permettait de cracher sur sa gauche, probablement pour se débloquer les sinus. À chacun sa raison de courir. C’était donc impossible de dépasser par la gauche.}}
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{{quote|« La dernière fois que je courrais sur la piste, il y avait un petit grisonnant qui gambadait devant moi. Étant un coureur moyennement rapide, j’ai vite rattraper la petite bûche. Rangé sur droite, la tête poivre-et-sel se faisait littéralement aller crachoir à intervale régulière. À tout les deux-trois foulés, il se permettait de cracher sur sa gauche, probablement pour se débloquer les sinus. À chacun sa raison de courir. C’était donc impossible de dépasser par la gauche. »}}
  
  
{{quote|Comme dans les histoires de [[Réjean Tremblay|Réjean Tremblay]], la vie c’est comme le sport. Un [[petit baveu|petit baveu]], c’est un petit baveu. Au travers de ses foulés, sa façon de cracher m’empêchait de dépasser sans me faire cracher dessus par le frais-chier. Je me sentais comme n’importe quel talent qui veut percer mais que son éminance grisse ne veut pas laisser s’épanouir, trop frustré par la faiblesse de ses sinus.}}
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{{quote|« Comme dans les histoires de [[Réjean Tremblay|Réjean Tremblay]], la vie c’est comme le sport. Un [[petit baveu|petit baveu]], c’est un petit baveu. Au travers de ses foulés, sa façon de cracher m’empêchait de dépasser sans me faire cracher dessus par le frais-chier. Je me sentais comme n’importe quel talent qui veut percer mais que son éminance grisse ne veut pas laisser s’épanouir, trop frustré par la faiblesse de ses sinus. »}}
  
  
{{quote|Il a fini par s’arrêter de courir un peut après le viaduc St-Laurent, en me démontrant clairement qu’il avait fini sa petite routine de trouillard. J’imagine qu’il allait rejoindre en marchant son petit condo uppé de la petite italie. Je l’ai dépasser en rotant mon Pepsi. Avec un peu de chance, j’ai réussi à le dégoûter de ma présence.}}
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{{quote|« Il a fini par s’arrêter de courir un peut après le viaduc St-Laurent, en me démontrant clairement qu’il avait fini sa petite routine de trouillard. J’imagine qu’il allait rejoindre en marchant son petit condo uppé de la petite italie. Je l’ai dépasser en rotant mon Pepsi. Avec un peu de chance, j’ai réussi à le dégoûter de ma présence. »}}
  
 
[[Category:Personnes|Cassivi]]
 
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Version du 10 mai 2016 à 08:18

Chroniqueur et animateur, ce critique de cinéma vouant un culte démesuré au film La graine et le mulet est souvent qualifié de snob ou d’hautain par plusieurs. Il anime une émission télé en compagnie d’une co-animatrice au nom interchangeable et d’un collaborateur omnipotent. Il est aussi l’auteur d’un livre pamphlétaire de 101 pages (probablement en hommage aux 101 dalmatiens, un clin d’oeil à son amour du cinema).


Cassivi prend le crachoir

 Un témoignage de Richard de l’Est
« Je suis un adepte du jogging, et pas trop loin de chez moi, il y a un petit sentier que j’aime bien emprunter pour me faire aller les mollets. De temps en temps, je me descend un Pepsi, et puis après, je sors par la ruelle et je pars à courir jusqu’à la voie de service Canadian Pacific Railway qui borde la raille de chemin de fer qui déchire Montréal entre sa basse-bourgeoisie et sa wannabourgeoisie. »


« La dernière fois que je courrais sur la piste, il y avait un petit grisonnant qui gambadait devant moi. Étant un coureur moyennement rapide, j’ai vite rattraper la petite bûche. Rangé sur droite, la tête poivre-et-sel se faisait littéralement aller crachoir à intervale régulière. À tout les deux-trois foulés, il se permettait de cracher sur sa gauche, probablement pour se débloquer les sinus. À chacun sa raison de courir. C’était donc impossible de dépasser par la gauche. »


« Comme dans les histoires de Réjean Tremblay, la vie c’est comme le sport. Un petit baveu, c’est un petit baveu. Au travers de ses foulés, sa façon de cracher m’empêchait de dépasser sans me faire cracher dessus par le frais-chier. Je me sentais comme n’importe quel talent qui veut percer mais que son éminance grisse ne veut pas laisser s’épanouir, trop frustré par la faiblesse de ses sinus. »


« Il a fini par s’arrêter de courir un peut après le viaduc St-Laurent, en me démontrant clairement qu’il avait fini sa petite routine de trouillard. J’imagine qu’il allait rejoindre en marchant son petit condo uppé de la petite italie. Je l’ai dépasser en rotant mon Pepsi. Avec un peu de chance, j’ai réussi à le dégoûter de ma présence. »